La règle de la meilleure preuve à l’aune de la distinction copie-transfert
1 Candidat à la maîtrise en Droit des affaires , Faculté de Droit, Université de Montréal.
Résumé
La Loi concernant le cadre juridique des technologies de l’information a engendré deux modes alternatifs de reproduction des documents, qui seront présentés dans le présent travail, à savoir la copie et le transfert. Une telle évolution a soulevé de nouvelles problématiques, parmi lesquelles l’application de la règle de la meilleure preuve : il s’agit notamment de déterminer dans quelles conditions une copie ou un document résultant d’un transfert pourront « légalement tenir lieu » de l’original. D’une part, nous examinerons successivement les exigences d’intégrité et de certification pour qu’une copie d’un document technologique soit admissible à titre de meilleure preuve. D’autre part, nous porterons notre attention sur l’admissibilité en preuve d’un document résultant d’un transfert et l’obligation de documentation qui résulte des différences inhérentes entre le support papier et le support technologique.
Citation recommandée
Antoine Guilmain, «La règle de la meilleure preuve à l'aune de la distinction copie-transfert», (2012) 16-2 Lex Electronica. En ligne : https://www.lex-electronica.org/s/198.Licence
© Antoine Guilmain